1) Le bon angle : Qualiopi certifie un processus
Le ministère présente Qualiopi comme une marque de garantie : elle atteste de la qualité du processus mis en œuvre par les prestataires d’actions concourant au développement des compétences qui souhaitent accéder à des fonds publics ou mutualisés.
Conséquence directe : vous communiquez sur votre organisation qualité, pas sur “une formation labellisée”.
Dans vos mentions, soyez précis sur le périmètre. La certification est délivrée au titre d’une ou plusieurs catégories d’actions de formation (actions de formation, bilans de compétences, VAE, apprentissage) ; le règlement d’usage rappelle ces catégories et le lien avec le droit d’usage de la marque.
Une formulation simple et sûre : « Organisme certifié Qualiopi au titre de la (des) catégorie(s) : … » (exactement celles de votre certificat).
2) La base à bétonner : certificat visible + logo utilisé correctement
Premier point non négociable : l’arrêté du 31 mai 2023 prévoit l’affichage du certificat dans les locaux et sur le site internet ; en l’absence de site, vous devez pouvoir transmettre une copie sur demande.
Le texte indique aussi que, lors de l’audit de surveillance, le certificateur vérifie cette obligation et que le non-respect constitue une non-conformité majeure.
Deuxième point : le logo Qualiopi est un usage encadré. Le ministère rappelle l’existence d’un règlement/charte et d’une charte graphique remis après l’audit initial.
La charte d’usage précise que la marque sert à identifier le prestataire certifié en indiquant la ou les catégories d’actions concernées, selon la forme prévue.
Enfin, évitez les erreurs “classiques” : la charte signale qu’il est interdit d’utiliser la marque dans une publicité pour une action de formation en particulier, ou sur l’attestation de formation (ou un support dédié uniquement à une action).
En pratique, on communique sur la certification de l’organisme et de son processus, pas comme un sticker sur une prestation isolée.
3) Sur le site web : passer du badge à la preuve
Même si le RNQ n’impose pas formellement un site, une vitrine en ligne facilite la diffusion des informations attendues et rend la démarche plus lisible.
Le format efficace : une page “Qualité / Qualiopi” reliée à vos pages programmes, avec certificat lisible, périmètre (catégories), dates de validité, organisme certificateur, et une explication courte de ce que cela implique pour vos bénéficiaires.
Ensuite, vos pages programmes doivent être exemplaires. Dans le guide de lecture, le critère 1 attend une information accessible, détaillée et vérifiable : prérequis, objectifs, durée, modalités et délais d’accès, tarifs, contacts, méthodes mobilisées, modalités d’évaluation, accessibilité aux personnes en situation de handicap.
Même logique pour les résultats : le prestataire diffuse des indicateurs adaptés à la nature des prestations et aux publics accueillis.
Mieux vaut peu d’indicateurs, mais fiables, expliqués et tenus à jour. Pour une formation certifiante, vous pouvez aussi contextualiser les chiffres (période, nombre de présentés), afin d’éviter les “taux” sortis de nulle part.
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Nous vous avons résumé tout le référentiel Qualiopi dans un ficher que vous pouvez utiliser comme bon vous semble !
4) Réseaux sociaux et supports : rester sobre, mais concret
Sur les réseaux, un post “certification obtenue” est utile… si vous enchaînez ensuite avec du concret : modalités de suivi, évaluations, traitement des retours, améliorations. Il est recommandé aussi d’utiliser vos canaux (réseaux, newsletter, blog) pour rappeler la certification et partager des éléments de preuve, comme des résultats d’enquêtes de satisfaction ou des retours d’expérience.
Le bon ton est factuel : une phrase sur votre périmètre Qualiopi, puis un exemple réel (un extrait d’enquête de satisfaction, une amélioration mise en place, une action d’accessibilité, un changement de procédure). C’est plus convaincant qu’un post “corporate”.
Sur vos supports commerciaux (devis, brochure, CGV, signature mail), la règle d’or est la clarté : mention courte, catégorie(s) certifiée(s), et renvoi vers la page “Qualité”. Vous évitez les formulations ambiguës et vous gagnez en professionnalisme dès le premier contact.
5) Installer une routine simple (qui évite les faux pas)
Une communication Qualiopi efficace se joue aussi dans la durée. À chaque mise à jour de site ou de documents, repassez les mêmes contrôles : le certificat est-il bien le bon (dates, périmètre, organisme certificateur) et facilement accessible ? La mention associée au logo reprend-elle exactement vos catégories certifiées ? N’êtes-vous pas en train de “coller” la marque sur une action isolée (publicité d’une formation précise, attestation de formation), ce que la charte interdit ?
Ajoutez un réflexe utile : prévoyez un point trimestriel pour mettre à jour vos indicateurs de résultats et, si besoin, vos pages programmes. Cela sécurise votre conformité… et cela nourrit naturellement votre communication.
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Conclusion : une communication Qualiopi qui convertit… et qui tient en audit
Optimiser sa communication Qualiopi, ce n’est pas “faire joli” : c’est rendre votre qualité lisible, vérifiable et cohérente, sur tous vos points de contact. Quand le certificat est accessible, que le périmètre est clair, et que vos informations/résultats sont à jour, vous transformez la certification en avantage concurrentiel.
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Qualiopi n’est pas un monstre inaccessible, mais une démarche structurée. Mieux vaut s’appuyer sur des informations fiables et des outils éprouvés pour la réussir sans stress. Si vous avez des questions, nous sommes là pour vous accompagner dans chaque étape.


